La pierre dioptase est un minéral qui est arrivé en Occident par le biais du peuple Kirghizistan. Elle fut découverte et exploitée pour la première fois dans des mines au Kazakhstan. Malgré des études, notamment celle réalisée par le minéralogiste allemand Moritz Rudolph Ferber, la couleur de la dioptase lui a valu d’être confondue avec la pierre émeraude, gage d’abondance et de richesse, jusqu’à la fin du 18ème siècle. D’aspect très similaire à l’émeraude, la pierre dioptase est en effet pourvue d’une couleur allant du vert au vert foncé voire même vert bleuté.
C’est en 1797 que le minéralogiste français René Just Haüy, s’est réellement intéressé à la composition chimique de cette pierre. Suite à cette étude, il est en mesure de démontrer qu’il s’agit en réalité d’un minéral à part et lui donna le nom de « dioptase ». Une étymologie qui provient de deux mots grecs : dia qui signifie « à travers » et optazo qui veut dire « je vois »). Un nom qui s’explique par la transparence et l’apparence translucide de la pierre dioptase.
Par la suite, elle fut rebaptisée « cuivre dioptase » en corrélation avec sa surprenante teneur en cuivre mais elle reprit rapidement le simple nom de pierre dioptase. Depuis, elle porte les deux genres et son nom peut être utilisé au masculin comme au féminin.
Elle est surtout recherchée par les collectionneurs partout dans le monde. Contrairement à l’émeraude, sa structure manque de dureté et la rend fragile. Elle est donc très peu utilisée en joaillerie.