Appartenant à la famille des silicates d’aluminium, la pierre kyanite est issue d’une roche métamorphique, plus précisément de la transformation de sédiments provoquée par des températures et des pressions particulièrement élevées. Elle est généralement composée également de fer, de calcium, de magnésium, d’aluminium et de chrome. Sa forme est plate, longue, marquée de stries et dévoile une cassure présentant des esquilles. Lorsque la lumière est confrontée à la pierre, celle-ci présente un aspect nacré en raison de sa structure fibreuse fine, ou bien une apparence vitreuse qui dévoile une transparence particulière. Sa couleur est également variante et peut dévoiler aussi bien du cyan, du violet ou de l’indigo selon la quantité de chrome présent dans ce minéral. On peut aussi apercevoir, parfois, du vert, du jaune, du rose, du brun, du gros, du noir ou du blanc sur la pierre. Lorsque l’on constate des couleurs grises ou noires, on n’appelle plus la pierre « kyanite » mais plutôt « rhaeticite ».
D’autre part, alors qu’elle est peu utilisée en joaillerie car on lui attribue un caractère fragile, elle possède pourtant une dureté de 7,5 sur l’échelle de Mohs lorsque le minéral est allongé et 4,5 lorsqu’il est perçu perpendiculairement. Ainsi, lorsque la pierre est allongée, sa dureté équivaut à celle du topaze ou du quartz alors que, lorsqu’elle est étudiée dans l’autre sens, elle révèle un côté plus délicat. Enfin, il s’agit d’une pierre gisant dans plusieurs pays, notamment en France, en Italie, au Brésil et au Népal.