Ses principaux gisements se trouvent dans divers pays, tels que l’Autriche, le Cambodge, l’Inde, le Kenya, la Russie, la Tanzanie et le Sri Lanka. La couleur de la pierre est différente selon les gisements et les minéraux associés à la roche.
Cette pierre se décline ainsi sous plusieurs formes. Il y a d’abord le rubis-zoïsite, soit la combinaison naturelle de deux pierres, le rubis et la zoïsite. Découvert en 1954, en Tanzanie, on l’appelle également l’anyolite, tiré du massaï « anyoli », signifiant « vert ». Cette variété possède une coloration verte et noire, qu’elle emprunte à la zoïsite. Elle est également clairsemée de points roses et rouges, venant du rubis. Le rubis-zoïsite est utilisé pour sertir des bijoux. Il lui arrive également d’être sculpté pour créer des objets ornementaux ou religieux.
La variété la plus connue est la tanzanite, découverte, comme son nom l’indique, en Tanzanie, en 1967. Elle est d’un bleu tirant parfois sur le violet. Néanmoins, elle n’est pas reconnue comme un minéral distinct. En effet, la Commission internationale de Minéralogie estime qu’il s’agit de zoïsite.
Enfin, la thulite présente une coloration d’un rose doux et tendre, causée par la présence de manganèse. On distingue sur sa surface des veines blanches ou d’un rosé plus foncé. Elle doit son nom à la mythique île de Thulé : aujourd’hui, elle correspond à la Norvège. Les nuances roses de cette variété font d’elle la plus rare et la plus recherchée d’entre toutes.
Enfin, d’autres teintes se trouvent aussi chez la zoïsite : incolore, brun orangé, vert, rose ou noir. Avec la variété de ses couleurs, cela fait d’elle une pierre utilisée dans le monde de la décoration.
Cette pierre fait partie du groupe des silicates. Ses cristaux striés peuvent être de tailles variées : les plus gros d’entre eux mesurent jusqu’à 10 cm3. Sa dureté est modérée sur l’échelle de Mohs, puisqu’elle est estimée de 6,5 à 7.