La pierre Andalousite fait donc partie du groupe des silicates et plus spécifiquement des nésosubsilicates. par son aspect polymorphe, elle peut donner forme à la Kyanite et à la Sillimanite. Elle est le résultat d’une association de dioxyde de silicium et de quelques oxydes métalliques, notamment l’alumine, ainsi que du fer, du calcium, du potassium, de l’aluminium, du magnésium et du sodium, entre autres. Ces composants permettent à la pierre d’être résistante face aux chocs thermiques, ce qui lui donne le caractère de réfractaire et lui offre un grand intérêt dans les industries de construction. On peut la trouver dans des schistes, des gneiss, des pegmatites ou dans des mines de quartz-andalousite. En revanche, on compte 25 % des pierres localisées en Bretagne, à Glomel, plus spécifiquement. Elle est également située au Brésil, à Mogok en Birmanie et dans l’État du Minas Gerais. Deux pierres andalousites sont exposées dans le monde : une de 28,3 carats à la Smithsonian Institution à Washington et une de 40 carats au Muséum national d’histoire naturelle à Paris. En France, il est possible d’admirer la pierre en Bretagne qui renferme des lieux de gisements, notamment les Côtes-d’Armor ou le Grès d’Erquy, en raison des couches de sable qui se sont formées.
D’autre part, le nom « viridine », aussi nommée « viridite », est attribué à la variété de pierre par le géologue, paléontologue et professeur d’université français Jules Gosselet. Aujourd’hui, la pierre viridine existe dans plusieurs pays comme l’Allemagne, l’Australie occidentale, la Belgique, le Brésil, les États-Unis, plus précisément en Arizona et au Nouveau-Mexique, la Grèce, le Sri Lanka ou la Suède. La chiastolite, quant à elle, est parfois nommée « pierre de croix » en raison de la croix noire qu’elle laisse apparaître. Elle est également présente dans divers lieux, notamment en France et plus spécifiquement dans le Finistère, au Parc-au-Duc, à Plouigneau et à Plourin-lès-Morlaix.