Pierre d’ouverture d’esprit et d’expression, la piétersite a été découverte pour la première fois en Afrique, plus précisément en Namibie, en 1962. Son appellation provient du nom de Sidney Pieters (dit Sid) qui est la personne qui l’a trouvée à cette époque. Cette pierre, faisant partie des quartz fibreux, est une association d’œil de faucon et d’œil de tigre, embarquant des inclusions de crocidolite qui ont tendance à se disperser pour donner une impression de tempête.
Une autre déclinaison de la pierre piétersite a été dénichée dans la province d’Hunan, en Chine, en 1990. Au lieu de trouver de la crocidolite à l’intérieur de cette dernière, c’est une amphibole (silicate de magnésium, de calcium et de fer) riche en torendrikite qui est incrustée en son sein.
La présence du fer dans ces pierres favorise l’oxydation qui leur procure des couleurs juxtaposées tendant vers le jaune ocre, le bleu gris et le bleu. Sous l’effet de la lumière, leurs veinures diaprées renvoient de beaux chatoiements. Les reflets diffusés sont encore plus surprenants lorsque les parties colorées sont bien jaspées.
La piétersite, cette roche rare, ne peut être trouvée qu’uniquement dans les pays cités supra. Semble-t-il que de par la récence de sa découverte, aucune légende fabuleuse ni mythique ne tourne autour de cette pierre, dont l’histoire est encadrée par sa découverte par Sidney Pieters.