Le nom d’aigue-marine est donné à la pierre au 16ème siècle par Blaise de Vigenère. Avant, elle était appelée « béryl » comme plein d’autres minéraux. Mais sa couleur singulière attire l’attention et lui permet d’être renommée. On l’appelle aujourd’hui « aigue-marine » car c’est la traduction en occitan provençal du latin « aqua marina » signifiant « eau de mer ». Ce nom fait référence à sa couleur.
Cependant, il ne faut pas se fier à sa couleur d’eau car l’aigue-marine nait bel et bien des entrailles de la Terre. C’est un composant mineur des roches volcaniques, notamment pegmatiques et granitiques. On la trouve aussi dans certains gisements alluviaux. Sa couleur est due au fer, présent en plus ou moins grande quantité et donnant aux pierres différentes nuances claires ou foncées.
Les aigues-marines sont des pierres magiques. Leur couleur, évoquant les embruns salés de l’océan appellent à la fraicheur, et pourtant, la pierre aigue-marine est issue des entrailles flamboyantes de notre planète comme vu ci-dessus. Certaines de ses pierres vont même se chercher sur le toit du monde : l’Himalaya, dans les mines de Chumar-Bakar. Au Pakistan, certains désignaient ces mines comme étant le « domaine des fées ».
Les gisements d’aigue marine les plus importants et les plus connus se trouvent donc au Pakistan car l’endroit où il est possible d’en trouver est vraiment majestueux (la plus haute montagne du monde tout de même), mais aussi au Brésil où l’on a déjà trouvé la plus grosse pierre aigue marine en 1910. Elle pesait 100kg.
Néanmoins, il est aussi possible d’en trouver en Australie, en Asie, en Afrique, aux Etats-Unis et en Russie. En France, on peut trouver des gisements en auvergne, dans le Limousin ainsi qu’en Bretagne.