La pierre hématite tire doit son nom au terme haematites, qui signifie sang en latin.
Elle porte différents noms, tels oligiste, fer miacé, hematitogelite ou bien encore anhydroferrite.
Utilisée dès la période paléolithique supérieure, nos lointains ancêtres les homos sapiens transformaient l’hématite en fine poudre rouge afin d’en extraire les pigments, et d’utiliser ceux-ci dans la réalisation des peintures pariétales.
Dans une époque plus proche de la nôtre, en Egypte Antique, l’hématite était réservée aux techniques médicinales de l’époque. Les égyptiens l’utilisait pour atténuer les divers troubles sanguins, la pierre hématite arborant en effet les couleurs caractéristiques du sang.
Lorsqu’elle est mélangée à de l’eau, la poudre d’hématite fait virer le liquide au rouge.
Les égyptiens voyaient en cette particularité un excellent moyen de fabriquer artificiellement du sang.
Au delà de ses propriétés thérapeutiques, les égyptiens de l’époque employaient l’hématite pour la création des premiers cosmétiques, en fabriquant tu fard à joues ainsi que du rouge à lèvres à partir de poudre d’hématite broyée.
Entrant dans la composition de nombreux alliages, l’hématite, en tant que minerai de fer, était également utilisée dans la fabrication de fonte, d’aciers et de nombre d’alliages variés.
On l’utilisait alors pour la production de bétons lourds pour des réalisations architecturales, ainsi que pour les techniques de forage.
A titre d’exemple, les fameuses techniques de contrepoids utilisées alors dans la conception des pyramides et autres monuments, ainsi que les écrans antiradiations de l’époque.
La beauté naturelle de l’hématite fait qu’elle était également très utilisée par les joailliers pour la création de bijoux, en témoignent les pièces d’orfèvrerie (colliers, bracelets, parures) qui sont parvenues jusqu’à nous.