L’origine du jaspe sanguin remonte à des milliers d’années, au tout début de notre ère. En effet, elle serait née de la fusion entre le sang dégoulinant des blessures de Jésus Christ et de la terre présente au pied de la croix, ce qui nous permet de dire qu’elle est apparu à l’an I, après JC. Elle a d’ailleurs été décrite par Pline l’Ancien en 77 après JC.
Son utilisation la plus ancienne remonte pourtant à l’Antiquité, où les égyptiens l’emmenaient sur eux pendant les combats pour y puiser force et protection. Par la suite, au Moyen-Âge, le jaspe sanguin a servi pour traiter les maux, et notamment ceux liés au sang et aux plaies ouvertes, en accord avec l’origine même de la pierre : le sang de Jésus Christ.
Concernant sa composition, le jaspe sanguin est de couleur verte, assez sombre, qu’il tire en réalité de son importante concentration en chlorite. Quant aux tâches rouges qui sont présentes dans la pierre, elles viennent de l’hématite, un oxyde de fer, dont le nom latin “haematites” signifie sang. Le jaspe sanguin, vous l’aurez deviné, fait partie de la catégorie des calcédoine, un composé de silice. La pierre de sang est présente à travers le monde, partout, mais pas pareil. En effet, tous les gisements sont différents et offrent des pierres de jaspe sanguin diverses et variées, ce qui ajoute à leur caractère d’exception. De cette façon, la qualité de chaque pierre est réellement unique, et la composition en chlorite, hématite et silice varie selon les lieux où on la trouve. Les principaux gisements sont localisés à Madagascar, cette île connue pour ses multiples richesses naturelles, et au Brésil. Mais il en existe d’autres, très prisés, en Inde, en Australie, aux Etats-Unis et en Chine.